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Mylène Farmer: MylouX et NouX
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Mylène Farmer: MylouX et NouX

VIP-Blog de mylouxetnoux
MylouXetNouX@hotmail.com

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  • Créé le : 27/01/2007 13:38
    Modifié : 12/10/2010 11:41

    Garçon (21 ans)
    Origine : Oise
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    ***Classement***

    17/07/2007 15:27

    ***Classement***


    Un petit point sur les ventes CD et DVD de Mylène au 1er semestre 2007:

    * 5ème : "Avant que l'ombre...à Bercy"
    26 semaines
    43 700 exemplaires
    Cumul : 321 300 exemplaires

    * 28ème : "Music Vidéos IV"
    20 semaines
    7 800 exemplaires
    Cumul : 47 200 exemmplaires

    * 79ème : "Déshabillez-moi Live"
    17 semaines
    16 000 exemplaires
    Cumul : 16 000 exemplaires

    * 82ème : "Slipping Away - Crier La Vie"
    21 semaines
    15 600 exemplaires
    Cumul : 168 100 exemplaires + 17 400 téléchargements

    Les résultats de ventes sont excellents voire étonnants en 2007 étant donnés l'absence totale de promo ou publicité pour ces supports et des diffusions radios ou de clips quasi inexistantes.

    A titre de comparaison (puisqu'on les compare si souvent), selon les estimations infodisc, Mylène aura vendu mi-2007 plus de 430 000 supports de son live (CD + DVD) alors que Madonna en écoulait environ 117 000. Johnny Hallyday, quant à lui, a vendu environ 412 000 supports de son "Flashback Tour".

    (Ces estimations sont faites par le site InfoDisc et affinées par les classements Officiels du S.N.E.P. (IFOP: Panel de 700 magasins) et de G.F.K. (Comptabilisation des Tickets de Caisse).






    Vidéo inédite de Mylène et les Minimoys

    13/07/2007 15:57




    A l'occasion de la sortie en DVD du film de Luc Besson, le site Allociné met en ligne des extraits de bonus inédits ! 

    Certainement  un avant-goût des bonus disponibles sur les DVD éditions limités "Arthur et les Minimoys" ( en octobre ).

    Parmi eux, une vidéo sur le doublage de la princesse Sélénia par Mylène. Il s'agit du reportage diffusé dans "Vivement dimanche", mais avec des images inédites.


    Pour voir la vidéo plusieurs solution :

    -Cliquer sur le player vidéo Dailymotion ci dessus

    ou 

    - cliquez ici :
    http://www.allocine.fr/video/player.html?cmedia=18735810&cfilm=49341&hd=1

      

     






    Rétrospection Giorgino

    10/07/2007 14:24

    Rétrospection Giorgino


    Raconter l’histoire singulière de film Giorgino, son tournage, les conditions de sa réalisation, et son terrible échec, équivaut à rentrer dans une période sombre, épaisse et douloureuse de la carrière artistique de Mylène Farmer et de Laurent Boutonnat. Le tandem est depuis toujours habité par le désir de faire du cinéma. Leurs goûts les poussent vers les films de David Lean, Sergio Leone, Andrei Tarkovski, Roman Polanski… des œuvres démesurées, des allures de long supplie, de « grand film malade » pour reprendre l’expression de François Truffaut.

    Dès le début des années 1980, Laurent a en tête le film Giorgino. Le projet est ambitieux. Boutonnat prend cependant contact avec un producteur dès l’année 1987, mais rien n’aboutit. Giorgino ne se fera finalement qu’en 1993, alors que le duo artistique, arrivé au sommet de sa gloire, n’a plus rien à prouver.

    Durant l’été 1989, Laurent finalise le scénario du film avec son compère Gilles Laurent. L’histoire a pour fond historique la Première Guerre mondiale, et met en scène une romance glauque sur fond de thriller campagnard : Giorgino Volli, un médecin militaire gazé pendant la guerre, revient dans son village pour retrouver les orphelins dont il s’occupait avant son départ. Mais les enfants se sont mystérieusement noyés au cours d’une promenade avec l’étrange fille du médecin du village voisin, Catherine Degrâce. C’est Mylène qui interprétera ce dernier rôle.

    Laurent sait déjà que son film va coûter très cher. Le jeune homme est gérant deux sociétés : Toutankhamon (1987) et surtout Heathcliff (1989). Polygram France s’associe à heathcliff, sur la base d’un partenariat à 68%-32%, pour une fourchette de coût de réalisation variant entre huit et douze millions d’euros (Boutonnat refusera toujours de communiquer des chiffres plus précis).  Le Centre national de la cinématographie apporte également son agrément et une aide, après plusieurs présentations du scénario, ainsi que la chaîne Canal + (contre l’exclusivité du passage du film). Laurent souhaite s’entourer des meilleurs dans chaque domaine, et l’équipe technique ressemble à un plateau de luxe. C’est Pierre Guffroy qui préside au décor. Décorateur sur Le Testament d’Orphée (Cocteau), Paris brûle-t-il ? (René Clément), Le Locataire (Roman Polanski)  en 1986 et Valmont (Milos Forman) en 1990.

    Guffroy est contacté par Laurent au début des années quatre-vingt-dix, et les deux hommes effectuent plusieurs repérages, dans le Massif central, le Vercors (lieu de tournage de « Tristana ») et le Jura. Puis, sans doute après les tournages de « Désenchantée » et « Regrets » en Hongrie, la décision est prise de tourner en Tchécoslovaquie. Les décors sont construit en trois mois, de septembre à décembre 1992 : forêt, marais, intérieur de l’orphelinat sont élaborés dans les studios Barrendow à Prague. Parallèlement, l’ensemble du village et les décors extérieur sont réalisés en haute Slovaquie (au sud de la Pologne ), dans le parc national des Tatras : « Je suis arrivé sur une vaste lande traversée par un méchant ruisseau qui débordait à chaque grosse pluie. J’ai commencé par faire construire un pont pour permettre l’accès sur les lieux des techniciens et des matériaux. On a mis à ma disposition une centaine de gars, des menuisiers, des peintres, des gens avec beaucoup de bonne volonté mais pas très spécialisés. » (Pierre Guffroy, dossier de presse Giorgino, 1994)






    Rétrospection Giorgino suite

    10/07/2007 14:22

    Rétrospection Giorgino suite


    On retrouve dans l’équipe Jean-Pierre Sauvaire, qui s’est occupé de la lumière sur les premiers clips de Mylène. Le casting est impressionnant, et tout  à fait hétéroclite. Outre Mylène Farmer, qui tient le rôle de Catherine Degrâce, on trouve pêle-mêle : Jean-Pierre Aumont (Drôle de drame, Hôtel du Nord, La Nuit américaine), Joss Auckland (Le Sicilien, L’Arme fatale II), Louise Fletcher (Vol au-dessus d’un nid de coucou), France Barber (Prick up your ears, Sammy & Rosie s’envoient en l’air) ou Albert Dupontel, comique décalé (qui s’avérera également un grand acteur par la suite). Reste un problème : qui va interpréter le rôle-titre, Giorgino, alias Giorgino Volli.

     Boutonnat ne le trouve pas tout de suite. Malgré ses recherches, aucun acteur ne semble pouvoir composer ce personnage au teint cireux, violent et lumineux (Hugh Grant aurait été contacté pour le rôle). C’est finalement aux Etats-Unis que Laurent déniche la perle rare : Jeff Dahlgren, fils d’un décisionnaire chez MGM, musicien dans un groupe punk Wasted Youth et photographe à ses heures, s’implique avec énergie dans le projet : « J’ai rencontré Laurent à Los Angeles. Il m’a fait passer des tests sans me donner de réelles indications sur le personnage de Giorgino, puis il m’a donné un chapeau noir et un manteau noir (ceux que devait porter Giorgino dans le film). Il m’a observé longuement… puis il m’a donné le scénario. » (Jeff Dahlgren, dossier de presse Giorgino, 1994) Etant donné la diversité du casting, le film se fera en anglais, défi supplémentaire.

    Laurent Boutonnat est présent sur les lieux du tournage dès la fin de l’année 1992, et délègue la réalisation du clip « Que mon cœur lâche » à Luc Besson. Mylène le rejoint rapidement, pour s’immerger dans cette ambiance glacée, mais familière depuis « Tristana », « Désenchantée » et « Regrets ». La star disparaît alors complètement des médias pendant quasiment deux ans. Elle s’acquitte néanmoins d’une prestation aux World Music Awards de Monte-Carlo, en mai 1993, où elle est récompensée pour ses ventes. Elle interprète « Que mon cœur lâche », en boxer et peignoir blanc, devant un parterre de star, dont , ironie du sort, Michael Jackson (présent rappelons-le sous forme d’un sosie ridiculisés dans le clip de Besson !). Le play-back est mauvais, et la chanteuse s’éclipse rapidement…

    Le tournage de Giorgino, débuté en janvier 1993, dure cinq mois au total, dans le plus grand secret. Rien n’est facile : froid extrême (-20°C), rapport tendus, histoire morbide et glauque…

    Achevé au printemps 1993, le tournage fait ensuite place à la postproduction, exceptionnellement longue, puisqu’elle dure presque un an. Ne laissant rien au hasard, Boutonnat compose la bande originale du film, long moment funèbre et baroque, et l’enregistre avec l’orchestre philarmonique de Prague (sous la direction d’Yvan Cassar). Le mixage est confié à Thierry Rogen.

    Dès le moi de décembre 1993, le magazine Studio offre une couverture à Mylène pour illustrer son dossier sur les films les plus attendus de l’année 1994. Giorgino en fait partie. On découvre la nouvelle figure de la star, cheveux longs, regard fou. Lors d’une longue interview, elle revient sur les débuts de sa carrière, ses désirs de cinéma (d’autre propositions cinématographiques lui ont été faites dans le passé, dont une de Nicole Garcia, en 1989, pour le film Un week-end sur deux, refusé pour cause de tournée) et bien entendu Giorgino, où elle ne laisse planer aucun doute quant à la difficulté du tournage. Lorsqu’on lui demande si ses rapports avec Boutonnat on changé, elle avoue : « Forcément, puisque j’ai découvert un autre homme. Il n’y a pas à se demander si c’est en bien ou en mal, ils ont simplement changé. C’était avec moi qu’il était certainement le plus dure, mais ça, c’est assez normal. Ce qui était surprenant, dans sa propre folie, très raisonnable bien sûr, mais quand même… C’était une machine de guerre ! Et j’ai parfois eu le sentiment d’être là, moi, l’être le plus fragile du monde, face à cette machine de guerre. » (Studio, décembre 1993)

    La sortie du film est initialement prévue pour le 24 août 1994 et ses affiches publicitaires sont placardées dès le printemps : « Il est certaine histoire dont personne ne souhaite être le héro » souligne funestement la base-ligne. Après visionnage du film au mois de mai 1994, le distributeur AMLF le juge trop long (plus de quatre heures) et conseil à Boutonnat de l’amputer d’environ une heure. Le film fera finalement deux heures et cinquante-sept minutes (la barre « psychologique » des trois heures ne devant pas être dépassée). En attendant, la sortie est repoussée à octobre 1994, ce qui a pour résultat de faire augmenter la pression médiatique.






    Rétrospection Giorgino suite

    10/07/2007 14:21

    Rétrospection Giorgino suite


    Au moment de la sorti du film, le tandem Farmer/Boutonnat enchaîne également quelque apparitions  télévisées. Dans l’image que renvoient les deux acolytes durant leurs prestations, on ressent d’emblée un malaise : Boutonnat a l’air épuisé, un rien hagard, et Mylène brisée, apeurée, comme si elle n’avait pas encore quitté la peau de Catherine Degrâce et l’ambiance glauque du film. Des interviews sont également données à la presse par Mylène et Laurent, en l’absence du rôle principal, Jeff Dahlgren. Le malaise est une fois de plus perceptible : « Après les scènes, je n’avais qu’une envie : aller me cacher. Quand on sort de soi ce que l’on ne s’autorise à laisser voir dans la vie de tous les jours, il faut un moment pour se reprendre, pour ne pas imposer aux autres, une fois le mot « coupez » prononcé l’indécence de ses pulsions secrètes. C’est très fatigant aussi cette extériorisation de soi, c’est très violent » (Mylène Farmer, Télé 7 Jours, octobre 1994) ; « Dès l’instant où le tournage a commencé, la pression a été telle que mon comportement est devenu quelque chose d’incontrôlable. On est quelqu’un d’autre. J’avais l’impression d’être fou, dans un autre monde. J’aurais pu tuer froidement quelqu’un ! » (Laurent Boutonnat, Studio, octobre 1994)

    Quand la sortie nationale du film a enfin lieu, le 5 octobre 1994, il est déjà trop tard comme si Giorgino était fatalement voué au naufrage. D’emblée rebutée par la longueur et la noirceur de l’œuvre, la presse se déchaîne : « Trois (très) longues heures durant lesquelles le cinéaste se fait plaisir, distille un scénario presque inexistant et se grise d’une imagerie à la fois romanesque et morbide, sur fond de musique angélique, dont il est également l’auteur. On voit bien ce qu’a voulu faire Laurent Boutonnat : une fresque lyrique à la David Lean. Hélas on est plus près du Ken Russel des mauvais jours » (Télérama, octobre 1994) ; « Il faut au spectateur un certain courage pour affronté les trois heures que dure le film et connaître le dénouement de cette histoire amphigourique. Peut-on vraiment parler de mise en scène lorsqu’une séquence entière raconte ce qu’un seul plan aurait  suffi à dire ? A-t-on dit à Laurent Boutonnat que tout ce faux luxe signale la présence du décor ? » (Les Cahiers du cinéma, novembre 1994) C’est fini pour Giorgino : douze millions d’euros (estimés) dépensés pour à peine soixante mille entré dans toute la France (soit le « noyau dure » des fans de la chanteuse. Autrement dit, eux seuls répondirent présent…). En cette année 1994, les cinéphiles préféreront Pulp Fiction (Tarantino), Léon (Besson), Forest Gump (Zemeckis) et surtout Quatre mariages et un enterrement (Newll).

    Laurent Boutonnat est abattu, et enlève immédiatement au public toute chance de voir son œuvre dans le futur : excepté la chaîne Canal +, ou Giorgino est diffusé quatre fois (au lieu des six habituelles et dont une seul fois en version originale), il  refuse toute diffusion par d’autre chaînes télévisées. Il rachète également les parts de Polygram, et s’oppose par la suite à toute diffusion publique de son film. Mylène, très affectée elle aussi, s’envole pour des ailleurs californiens, histoire de digérer cette claque cinglante, et de rependre son souffle…






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