C’est également au cours de l’année 1987 que Mylène commence de façon assez systématique à refuser de parler de sa vie privée. Elle a pourtant participé, le 17 décembre 1986, à l’émission Sexy Folies, le talk-show « coquin » de TF1 produit par Pascale Breugnot, au cours duquel elle révèle ses fantasmes de mante religieuse et ses goûts d’ordre amoureux. Après, il ne sera plus question d’évoquer les jardins secrets de la chanteuse. Cette ligne de conduite (qu’elle adopte avec une discipline de fer), lui vaut ainsi rapidement quelques haines de la part de journalistes en mal de confidences : « Mylène m’a interdit d’enregistrer au magnétophone notre entretien, affirmant « je ne veux pas que ma voix entre dans les foyers ». Aussi, afin de ne pas la fâcher, je me suis promis de ne pas acheter son nouveau disque. En espérant que les radios n’aient pas reçu les mêmes consignes. Ne pas être diffusée, c’est dur, pour une chanteuse qui ne fait pas encore de scène. » (Confidentiel, février 1987).
La Chanteuse se mobilise néanmoins en avril 1987 en faveur du port du préservatif et participe à une photo collective qui fait la une de VSD : une trentaine de personnalités, de Pierre Arditi à Jacques Séguéla, tienne chacune en main une boîte de capote.
Pendant ce temps-là, « Tristana » poursuit tranquillement sa carrière,
(Il s’en vend environ 250 00 exemplaires) et reste dans le Top 50 durant vingt et une semaines, atteignant la 7e place au classement. Une cassette vidéo est mise en vente, regroupant les quatre premiers clips de la chanteuse (« Maman a tort », « Plus grandir », « Libertine » et « Tristana »). Le raz-de-marée ne fait que commencer…