Comme une nouveauté n’arrive jamais seul, Mylène offre un lifting à la plupart de ses tubes en sortant une compilation de remixes, le double album Dance remixes, en décembre 1992. Si la chanteuse sacrifie à cette pratique depuis quasiment le début de sa carrière, c’est la première fois qu’un album entier de titre club est mis en vente par une chanteuse « de variétés ». Les versions (remixées par Boutonnat et Rogen, le fidèle ingénieur du son) sont pour la plupart déjà existantes, mais trois inédits sont disponible : « Libertine », « We’ll never die » et « Que mon cœur lâche ». La pochette et le livre photo (toujours estampillés Rosenstiehl) présentent Mylène en gymnaste gracile s’essayant aux exercices physiques dans une salle de gym à l’ancienne. La compilation se vendra à prés de 300 000 exemplaires.
Loin des tumultes médiatiques et de la loi musicale désormais totalitaire du BPM (beat and minute) qui annonce l’ère de la techno, Farmer et Boutonnat ont d’autres préocupations : le tournage du lon-métrage Giorgino, réalisé par Laurent Boutonnat, et dont Mylène a le second rôle. Après un long travail d’écriture et de recherche de financements, le tournage peut enfin débuter. A priori, aucun indice ne filtre sur le projet. Mais il est question de plaines enneigées, de Tchécoslovaquie, d’apoque révolue et de maladie mentale… Affaire à suivre…