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Mylène Farmer: MylouX et NouX
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Mylène Farmer: MylouX et NouX

VIP-Blog de mylouxetnoux
MylouXetNouX@hotmail.com

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  • Créé le : 27/01/2007 13:38
    Modifié : 12/10/2010 11:41

    Garçon (21 ans)
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    Rétrospection Cendre de lune suite

    11/02/2007 15:48

    Rétrospection Cendre de lune suite


    Le pari est tenu haut la main avec la sortie, en février 1987, de « Tristana », un titre inédit qui voit l’entrée en collaboration artistique d’un nouveau venu au mixage, Thierry Rogen présenté à Laurent Boutonnat par Michel Eli (producteur d’Axel Bauer). « Tristana » est une chanson triste à la mélodie redoutable, sur la folie et la solitude. Elle peut correspondre à une déclinaison du célèbre film Tristana de Bunuel, avec Catherine Deneuve dans le rôle-titre. Mais là encore, c’est avant tout le clip, tourné en avril et produit par Boutonnat, Movie Box et Polygram, qui retient les attentions. Les ingrédients habituels sont là : durée (plus de onze minutes), technique (Cinémascope), grosse équipe (une quarantaine de personnes, déjà présentes sur « Libertine »), tournage éclair sur cinq jours dans le Vercors par un froid glacial, à raison d’environ quinze heures par jour (le photographe de plateau, Christophe Mourthé, s’évanouit même de fatigue !), commercialisation de la bande original du vidéo-clip, différente du single…

    Pour illustrer « Tristana », Laurent Boutonnat imagine cette fois un curieux mariage : Perrault et Lénine !en effet, le clip transpose l’histoire de Blanche-Neige dans la Russie prébolchevique, avec des inserts de vraies images de la révolution de 1917 et des discours enflammés de Lénine. Alors que la jeune et belle Tristana est pourchassée par les hommes de main d’une tsarine jalouse (incarnée par Sophie Tellier, la rivale de Libertine), elle est recueillie par des gentils nains travailleurs. Hélas, la douce beauté est vite retrouvée par son abominable adversaire, qui use, pour faire succomber le princesse, d’une pomme décidément très bizarre, tandis que la tsarine jette violemment le fruit contre Tristana, on aperçoit une giclée de sang qui éclabousse un portait de Marx !

     

    Le clip de  « Tristana », présenté en avant-première au cinéma UGC Normandie (toujours sur les Champs-Elysées)  le 6 mai, présente une Mylène pure et emmitouflée, à mille lieues des coquineries dénudées du précédent clip. L’image de la chanteuse se fait alors plus complexe. Les premiers fans affluent. Le seul problème pour passer le clip dans son intégralité est de trouver une chaîne susceptible de le faire, TV6 étant morte début 1987 dans le contexte houleux des restructurations du PAF (privatisation de TF1).

    « Tristana » est inclus dans l’album Cendres de lune (réédité pour l’occasion) et relance ses ventes (600 000 estimées au total). Pendant les promos télé, Mylène est désormais accompagnée par deux danseuses (dont Sophie Tellier) et reproduit à chaque fois la même chorégraphie. Elle participe également de bon cœur à des émissions de sketches à l’humour potache, très en vogue à l’époque (Cocoricocoboy , Affaire suivante), qui révèlent des talents comiques indéniables. Lors des Victoires de la musique de l’année 1987, « Tristana » est nommé clip de l’année.






    Rétrospection Cendre de lune suite

    11/02/2007 15:42

    Rétrospection Cendre de lune suite


    C’est également au cours de l’année 1987 que Mylène commence de façon assez systématique à refuser de parler de sa vie privée. Elle a pourtant participé, le 17 décembre 1986, à l’émission Sexy Folies, le talk-show « coquin » de TF1 produit par Pascale Breugnot, au cours duquel elle révèle ses fantasmes de mante religieuse et ses goûts d’ordre amoureux. Après, il ne sera plus question d’évoquer les jardins secrets de la chanteuse. Cette ligne de conduite (qu’elle adopte avec une discipline de fer), lui vaut ainsi rapidement quelques haines de la part de journalistes en mal de confidences : « Mylène m’a interdit d’enregistrer au magnétophone notre entretien, affirmant « je ne veux pas que ma voix entre dans les foyers ». Aussi, afin de ne pas la fâcher, je me suis promis de ne pas acheter son nouveau disque. En espérant que les radios n’aient pas reçu les mêmes consignes. Ne pas être diffusée, c’est dur, pour une chanteuse qui ne fait pas encore de scène. » (Confidentiel, février 1987).

    La Chanteuse se mobilise néanmoins en avril 1987 en faveur du port du préservatif et participe à une photo collective qui fait la une de VSD : une trentaine de personnalités, de Pierre Arditi à Jacques Séguéla, tienne chacune en main une boîte de capote.

    Pendant ce temps-là, « Tristana » poursuit tranquillement sa carrière,

    (Il s’en vend environ 250 00 exemplaires) et reste dans le Top 50 durant vingt et une semaines, atteignant la 7e place au classement. Une cassette vidéo est mise en vente, regroupant les quatre premiers clips de la chanteuse (« Maman a tort », « Plus grandir », « Libertine » et « Tristana »). Le raz-de-marée ne fait que commencer…






    Rétrospection Maman à Tort....

    02/02/2007 19:48

    Rétrospection Maman à Tort....


    En 1970 le destin de Mylène s’unit à celui de deux jeunes garçons, Jérôme Dahan et Laurent Boutonnat. Le hasard fait plutôt bien les choses : les deux compères ont composé une chanson, et cherchent une interprète. Ils convoquent officiellement Mylène à un casting, et la choisissent parmi d’autres filles, en raison notamment de son air « psychotique » (personne qui souffre de psychose à maladie mentale grave caractérisée par une perte de contact avec la réalité et une altération du fonctionnement mental) comme l’expliquera Laurent plus tard. Ainsi naît une comptine torturée, « Maman à tort » : « 1, Maman à tort / 2, C’est beau l’amour / 3, L’infirmière pleure / 4, Je l’aime. » Tout est dit. En un refrain, les jalons sont posés : ambiguïté, allusion faussement naïve aux plaisirs « impolis », flirt avec la névrose infantile et l’humiliation.

    « Maman à tort » sort en mars 1984, chez RCA, après bien des difficultés : « un an après le début de nos démarches, François Dacla a décidé de nous signer chez RCA en licence (Mylène n’étant pas une artiste maison). Nous étions soulagés mais le disque est sorti tel quel timidement, avec un instrumental en face B, car nous n’avions pas le budget pour faire un autre titre. La promo RCA n’y croyait pas beaucoup, pour eux, on était des Ovnis, notre production n’était pas dans l’esprit de l’époque. » (Jérôme Dahan, Platine, n°11, 1996) Le single sort avec une pochette en noir et blanc, où Mylène pose en nuisette vaporeuse. Immédiatement, la presse réserve un accueil plus chaleureux au titre, qui tranche radicalement avec les habituelles chansonnettes de la variété, « une drôle de petite chanson perverse qui a le goût des bonbons trop acidulés qui agacent le palais » (Le Matin de Paris, juillet 1984). Le 45 tours est dédié à Louis II de Bavière et à une certaine Frances… En fait, Frances Farmer, à qui Mylène emprunte le patronyme. Frances Farmer, actrice américaine déglinguée à la vie somnambulique, qui illumina Hollywood dans les années 1930-1940, se traîna d’excès en asiles, sous le joug d’une mère abusive, et finira par mourir en 1970, à cinquante-sept ans, brisée et indigente. Maman avait-elle tort ? Il semble bien que oui…

    Malgré tout, le titre concocté par Dahan et Boutonnat peine un peu à décoller, et RCA n’aide pas beaucoup le trio débutant. A l’époque, Jeanne Mas à la main mise sur les charts (hit en anglais), et il faut en faire des tonnes pour se faire remarquer parmi les prétendants au tube de l’été.






    Rétrospection Maman à Tort... suite

    02/02/2007 19:50

    Rétrospection Maman à Tort... suite


    Les jeunes gens font alors appel à Bertrand Lepage (un éditeur de musique auréolé du succès récent de Jacky Quartz avec le tube « Juste une mise au point »), qui accepte  de défendre le titre dans les médias.

     Une seconde pochette en couleur, plus visible, voit le jour, ainsi qu’un maxi-45 tours et une version anglaise, « My mum is wrong », qui fait un flop mais est à ranger aujourd’hui dans les raretés plus que recherchées. Ces nouveaux éléments marketing sont néanmoins déterminants, puisque, au final, « Maman a tort » acquiert une petite notoriété, et qu’il se vend prés de 100 000 copies (estimation).

     Mylène commence également à multiplier les télévisions et les galas. Sa première grosse promotion en prime time se fait dans l’incontournable  Champs-Elysées, émission au cours de laquelle Michel Drucker lui demande si son tube est « un coup comme on dit », ou si elle souhaite continuer dans ce métier, O surprise, la jeune naïade réponde qu’elle souhaite continuer !






    Rétrospection Maman à Tort... suite

    02/02/2007 19:52

    Rétrospection Maman à Tort... suite


    « Maman a tort » est également assorti d’un clip à budget minimal réalisé par Laurent Boutonnat : Mylène, en chemise de nuit transparente, chante sa ritournelle devant des enfants fascinés, et finit décapitée façon bœuf en daube sur une table à manger. Un portrait de Sigmund Freud termine ce Scopitone (festival d'arts numériques et musiques électroniques, création multimédia et ateliers culturels) amélioré.

    Un premier story-board avait déjà été écrit par Laurent Boutonnat pour illustrer le titre. Ce clip, en noir et blanc, aurait été tourné en Cinémascope, à destination des premières parties de séances de films, mais son coût élevé n’en permit pas la réalisation. Le scénario colle beaucoup plus aux paroles de la chanson : une fillette, internée dans un hôpital lugubre (psychiatrique ?), entretient avec des infirmières/religieuses semblables à des cerbères des rapports violents et ambigus, sous le regard furieux de sa mère. Dépitée, la jeune fille reste immobile en arrière plan sa tête dans un plateau sur la table…

    C’est se film qui monta se trio sur les marches de la réussite !
    Retrouver le clip dans la partie vidéo.





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