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Mylène Farmer: MylouX et NouX
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Mylène Farmer: MylouX et NouX

VIP-Blog de mylouxetnoux
MylouXetNouX@hotmail.com

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  • Créé le : 27/01/2007 13:38
    Modifié : 12/10/2010 11:41

    Garçon (21 ans)
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    Rétrospection Ainsi soit-je... suite

    22/02/2007 21:11

    Rétrospection Ainsi soit-je... suite


    En cette fin d’année 1987, le travail de Laurent, Mylène et leur équipe (dont Thierry Rogen au son et Bertrand Lepage au management) autour du prochain album bat son plein, et le passage à la nouvelle année se fait dans les studios Méga, installé par Rogen et des amis en avril 1987 dans un ancien bunker prés du bois de Boulogne.

    Devant l’accueil massif et spontanément chaleureux réservé à « Sans contrefaçon », Mylène Farmer et Laurent Boutonnat se heurtent à un problème : le clip n’est pas prêt ! C’est finalement les plages de Cherbourg qui sont choisies comme décor à cette vidéo (un peu moins longue que les précédentes, soit un peu plus de huit minutes quand même), adaptation très libre de Pinocchio. Mylène interprète un pantin de bois qui prend soudainement vie grâce à l’amour qu’on lui insuffle, belle métaphore pour un artiste. Hélas, la méchanceté et la bêtise des autres, ici représentés par de sombres forains, ramènent bien vite le petit personnage à son premier état d’objet inanimé, au désespoir de son créateur-amant. Parmi les forains, un personnage féminin se détache, qui se lie d’amitié avec Mylène-Pinocchio : l’espace de quelques minutes, on aperçoit la grinçante humoriste Zouc, original guest star de cette vidéo encor une fois très réussie. La rencontre avec Zouc a eu lieu en octobre 1987, lors de l’émission Mon Zénith à moi « spéciale Mylène »,  présentée par Michel Denisot. Au cours de cette surprenante interview, Mylène avait commis quelques étrangetés, en choisissant notamment de visionner des images d’exécution capitale, et en acceptant de diffuser des vidéos personnelles de son singe, puis d’enfants handicapés. Neuf ans plus tard, en 1996, Mylène avouera n’avoir jamais plus eu de nouvelles de Zouc après le tournage du clip. L’humoriste, victime de sa fragilité psychologique, disparaîtra en effet de la scène publique peu après sa contribution à « Sans contrefaçon ».

    Pour la promotion du single et du clip, un curieux objet (un des plus chers cotés jusqu’à maintenant) voit le jour : une poupée de trente centimètres représentant Mylène en pantin du clip ! « Sans contrefaçon », classé au Top 50 pendant vingt-trois semaines (environ 700 000 ventes), atteint la 2e place, mais n’arrive pas à détrôner l’opulente Sabrina et son hystérique « Boys, boys, boys »… Quoi qu’il en soit, le tube délicieusement ambivalent de Mylène l’impose définitivement comme une artiste importante, et son deuxième album, Ainsi soit je…, est l’objet de toutes les attentions lorsqu’il sort, en mars 1988. Quelque temps auparavant, Laurent Boutonnat a créé la société Toutankhamon (en novembre 1987), qui lui permet de produire plus facilement les albums et les clips de sa collaboratrice. L’album Ainsi soit je…est également précédé de la sortie du single du même nom. A mille lieues du tressautant « Sans contrefaçon », le titre « Ainsi soit je… » évoque le mal de vivre et le pessimisme : « Bulle de chagrin / Boule d’incertitude / De nos destins / Naît que solitude / Tu dis qu’il faut du temps / Qu’aimes n’est pas un jeu d’enfant / Je sais bien que tu mens / Mais je suis si seul à présent. » Le clip est curieusement sobre en regard des œuvres précédentes. Filmée dans les teintes sépia, Mylène Farmer avoue une envie de vivre qui fiche le camp, entourée d’animaux (biche, chouette) dans un décor enneigé. L’ambiance féerique rappelle par endroit quelques plans du sublime classique La Nuit du chasseur, de Charles Laughton.






    Rétrospection Ainsi soit-je... suite

    22/02/2007 21:08

    Rétrospection Ainsi soit-je... suite


    D’emblée, Ainsi soit je…, qui a nécessité environ six mois de travail, confirme les attentes que le public a placées en Mylène. Les ventes totales du disque (1 400 000) le confirmeront. Si Cendres de lune constituait un premier essai séduisant mais un tantinet timide, Ainsi soit je…est un album maîtrisé de bout en bout. Dépassant son rôle de simple interprète, Mylène y signe la quasi-totalité des textes. Elégant et efficace, l’album s’ouvre sur un morceau magistral : « L’Horloge », poème de Baudelaire, est scandé d’une voix tour à tour grave et candide, sur une musique épaisse. D’autres « amis » littéraires sont convoqués, tels Edgar Allan Poe, à qui la chanteuse rend hommage dans la chanson « Allan », où elle évoque Ligéia, célèbre nouvelle du conteur, et d’en approprie quelques vers in extenso : « Pauvre poupée / Qui vont qui viennent (Allan, Allan) / Pauvre fantôme / étrange et blême (Allan, Allan) / J’entends ton chant monotone / La nuit frissonne / J’entends ton cœur fatigué / d’avoir aimé (Allan, Allan). » Poe est sans conteste l’un des écrivains préférés de Mylène Farmer, cette dernière se disant attirée non seulement par le côté oniro-gothico-morbide de ses histoires, mais également par l’obsession de Poe pour sa propre mort.

    Ainsi soit je…est un album romantique au sens premier du terme, c'est-à-dire qu’il emprunte à ce mouvement artistique du 21e siècle son désenchantement élégant et sa tristesse distante. L’ambiance générale de l’œuvre est parfaitement résumée par une phrase prononcée par Mylène dans une interview : « La chose qui me tourmente le plus et qui me fait le plus mal, c’est la désillusion perpétuelle, c’est vivre avec cette notion du dérisoire, ça c’est très dure à vivre.»(Rock News, avril 1988) On retrouve également la reprise de Gréco, « Déshabillez-moi », qu’il aurait été effectivement dommage de ne pas exploiter. Un petit bijou d’humour clôt enfin l’album : « The farmer’s conclusion », morceau sur lequel sont mixés quelques grognements, aboiements et beuglement d’animaux de la ferme.

    Mais n’oublions pas l’essentiel : Ainsi soit je…renferme un énorme tube, « Pourvu qu’elles soient douces » (« PQSD » pour les intimes), que Mylène sort en single le jour de son anniversaire, le 1é septembre 1988. Ce titre original et joliment balancé, dans la lignée de « Sans contrefaçon », célèbre ni plus ni moins les joies sodomites (dix-sept ans après « La Décadanse » de Gainsbourg/Birkin).

    Le clip de « Pourvu qu’elles soient douce » (ou « Libertine II »), d’une durée totales de près de dix-huit minutes, est visible en version intégrale début octobre sur M6, et fait immédiatement couler beaucoup d’encre. Tourné à la fin du mois d’août en neuf jours dans la forêt de Rambouillet, « PQSD » a pour thème une époque précise, la guerre de Sept Ans, et a bénéficié d’un conseiller historique présent durant tout le tournage. Pour la petite histoire, le clip (qui mobilisait six cent figurants, la plupart des appelés ou engagés de l’armée !) faillit ne pas se faire, en raison d’une pénurie chez les loueurs de costumes d’époque, due à l’imminence de la commémoration du bicentenaire de la Révolution française. On peut évaluer la facture de cette vidéo (produite par Toutankhamon et Movie Box), à plus de trois cent mille euros. Le clip s’ouvre sur la dernière image de celui de « Libertine ». Découverte inconsciente par un jeune aide de camp, la jeune femme est ramenée au campement de soldats anglais venus prêter main-forte au roi de Prusse Frédéric II. Le capitaine de la troupe s’éprend de Libertine. Pendant ce temps, un bataillon de prostituées françaises, conduit par Sophie Tellier (la rivale de « Libertine » et la méchante tsarine de « Tristana »), corrompt par l’alcool et le sexe (moyennant finance) les troupes anglaises…

    « Pourvu qu’elles soient douces », mini chef d’œuvre démesuré, marque profondément les esprits, et les journalistes présents à l’avant-première, le 6 octobre à l’UGC Normandie, sont bluffés.






    Rétrospection Ainsi soit-je... suite

    22/02/2007 21:04

    Rétrospection Ainsi soit-je... suite


    L’album Ainsi soit je…, lui, a tranquillement dépassé le demi-million d’exemplaires. Assez présente dans les médias (le show est désormais rodé : chorégraphie et mystère), Mylène Farmer annonce tout de go qu’elle prépare son premiers spectacle et qu’elle se produira sur la scène du Palais des Sports, au mois de mai 1989.

    Le 19 novembre 1988 est marqué par un événement de taille : Mylène est sacrée meilleure interprète féminine lors de la 4e édition des Victoires de la musique, devant France Gall Guesh Patti. Elle vient chercher son prix, bouleversée, qu’elle reçoit des mains d’un Alain Souchon compréhensif (ou ironique, c’est selon…) et doit normalement interpréter la chanson « Sans logique », ce qu’elle ne fait pas. Libération, dans son édition du 21 novembre, ne manque pas d’observer de façon assez vacharde ce manquement de la chanteuse à ses « obligations » : « Meilleure « chanteuse » l’énigmatique Mylène Farmer, Hermione geignarde, fut la seule à ne pas chanter (Tiens ?), se contentant de remercier « le public » et de marmonner « contente et triste ». Faute d’explication, son laconisme soulève de nouveaux mystères. Maîtresse secrète de Platini ? Est-ce son contrat que Rocard a négocié à l’étranger ? Est-il si pénible d’être riche ? »

    Alors que « PQSD » (rebaptisé « Douce » pour l’export) est encore dans tous les esprits (800 000 exemplaires en tout et une première : Mylène atteint enfin la première place du classement au Top pendant cinq semaines), la chanson « Sans logique » sort en février 1989, accompagnée d’un clip tourné dans les studios d’Arpajon qui, s’il est plus discret que son prédécesseur, reste néanmoins l’un des plus symboliques dans l’œuvre de Laurent Boutonnat. Dans une ambiance de corrida espagnole que n’aurait pas reniée le peintre Goya, Mylène, coiffée d’une paire cornes, se bat contre son amant, qu’elle finit par transpercer, sous le regard avide de vieillards et d’enfant aux airs pas trop innocents ! Rajoutons que les paroles de cette chanson gentiment démonologique (« Si Dieu nous fait à son image / Si c’était sa volonté / Il aurait dû prendre ombrage / Du Malin mal habité / Qui s’immisce et se partage / Je voudrais comprendre ») collent parfaitement aux évocations érotiques et sulfureuses du clip : Mylène joue le rôle du taureau et encorne son amant-toréro aux traits féminins, alors que la scène est agrémentée d’image d’un crucifix souillé, trimbalé par les gamins. Quoi qu’il en soit, « Sans logique » est un joli succès, et le 45 tours comporte une face B qui devient rapidement culte, « Dernier sourire », poème cruel sur la fin de vie, la douleur et l’injustice de l’arrachement que constitue la mort d’un proche : « Sentir ton corps / Tout ton être qui se tord / Souriant de douleur / Sentir ton heure / Poindre au cœur / D’une chambre qui bannit le mot tendre. » Sur la pochette, la chanteuse pleure une larme de sang…

    Désormais omniprésente dans le Top 50, Mylène Farmer est devenue une artiste majeure chez Polydor. On ne lui déroule pas encore le tapis rouge, mais elle est traitée avec tous les égards dus à ses ventes ! Il lui reste encore un combat à mener, celui de la scène… Et elle s’y prépare : « Tout les jours, un professeur vient m’entraîner. Finies les folies Coca-Cola ! Je prends aussi des cours de chant, pour donner de l’assurance à ma voix. Je ne m’étais jamais rendu compte à quel point la respiration est importante » (Télé 7 jours, octobre 1988).






    Rétrospection Ainsi soit-je... suite

    22/02/2007 21:01

    Rétrospection Ainsi soit-je... suite


     Les dates tombent en février : c’est du 18 au 25 mai que Mylène se révélera au public du Palais des Sports. Ces concert parisiens doivent constituer un coup d’essai, la « vraie » tournée débutant quand à elle le 19 septembre à Grenoble, pour s’achever à Bercy, les 7 et 8 décembre 1989. L’affiche des concerts montre la chanteuse ouvrant les grilles de ce qui semble être un cimetière : tout un programme ! Le spectacle est coproduit par Laurent Boutonnat (via une nouvelle société qu’il a créée début 1989. Heathcliff, du nom d’un personnage du roman Les Hauts de Hurlevent) et par un nouveau venu dans le paysage « farmérien », Thierry Suc. Né dans la banlieue lyonnaise en 1961, l’homme est un entrepreneur, avec plusieurs sociétés à son actif (immobilier, spectacle). Il a débuté sa carrière dans la production de shows en prenant en charges les premiers concerts de Jean-Jacques Goldman. Des contributions financières sont également apportées par Toutankhamon, Polygrame et TuxedoTour. Enfin, le concert est sponsorisé par NRJ (incontournable et puissant partenaire, encore aujourd’hui) et Coca-Cola. La grosse affaire…

    De la préparation du spectacle aucun indice ne filtre, ce qui fait murmurer çà et là que la star a prévu les choses en grand. Il faut avouer que quelques Cassandre sont sceptiques : n’étant pas une chanteuse « à voix », comment Mylène Farmer va-t-elle se débrouiller dans des grandes salles ? N’est-elle pas outrageusement culottée ? Et certains d’en rajouter : « Rassurons tous de suite les admirateurs du pantin mécanique : il y aura foule au Palais des Sports pour acclamer ses clips sans âme –mais avec beaucoup de chair- sa voix sans flamme- mais avec beaucoup d’ampère. Play-back, vous avez dit Play-Back ? » (Paroles et Musiques, mai 1989)

    Mylène Farmer est tout à fait consciente de cette pression qui pèse sur elle : « Je sais que je vais être attendue au tournant. Mais je ne les laisserai pas me la couper. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas laisser tomber la lame ! Cependant, par provocation, je l’affûte » (Rock Hit, mai 1989)

    Le travail de présentation commence. La construction du décor revient à Hubert Monloup (aujourd’hui décédé), spécialisé dans les décors d’opéra, qui est séduit par la folie des grandeurs de Laurent Boutonnat et réalise la scène en huit jours pour un budget confortable. Sophie Tellier, la fidèle rivale des clips, Thierry Rogen, le magicien du son, sont également de la partie. Hervé Lewis à l’entraînement physique et Emmanuel Engrand (chef du restaurant Le Distrito à Paris) aux fourneaux préparent enfin la rousse à assurer sans plier deux heures de show.

    Au printemps, Ainsi soit je… remporte la récompense suprême : il est sacré disque de diamant (un million de ventes !). « Sans logique » continue à bien fonctionner (plus de 200 000 ventes). Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que les locations s’arrachent, en deux jours pour les dates parisiennes. Après un tour de chauffe le 11 mai 1989 à Saint-Etienne, c’est donc à Paris que Mylène se donne en spectacle. Le jour de la première parisienne (le 18 mai), une pleine page achetée dans le journal Libération par des proches de la chanteuse avec pour seul message : « Mylène, ceux qui t’aiment te saluent »…

    Et le spectacle est gigantesque. Décor de cimetière (dont les grilles sont préalablement ouvertes par un moine encapuchonné), chorégraphies tourbillonnantes, costumes somptueux (créés par Thierry Mugler), Mylène Farmer offre un show spectaculaire, émaillé de grands moments : l’intro de « Maman a tort », au court de laquelle une Mylène en grenouillère s’extrait des jupes de l’imposante choriste Carole Fredericks, la chorégraphie plaisamment elliptique façon Rita Mitsouko de « Sans contrefaçon », le « Libertine » presque intégralement théâtralisé, jusqu’au duel entre Mylène et Shophie Tellier, et un final plombé, où Mylène en larmes reprend la mélancolique « Je voudrais tant que tu comprennes » de Marie Laforêt. C’est le triomphe !

    Le début de la tournée est un coup d’essai gagnant. A priori Mylène peut s’offrir des vacances bien méritées avant de reprendre ses concerts dans toute la France. C’est mal connaître l’énergie de l’artiste. Tout d’abord, elle assigne en référé, au moi de juin, le mouvement politique RFL (Rassemblement pour une France libre) pour avoir diffusé une affiche électorale, pendant les européennes, utilisant une photo extraite du clip « Sans logique » avec la mention « Ils promeuvent la laideur et la drogue. Non à la sous-culture des médias ». Mylène obtient immédiatement gain de cause, et l’affiche est retirée. Ensuite, un nouvel inédit sort courant juillet, qui s’intitule « A quoi je sers », où Mylène semble s’interroger sur le sens de son existence : « Mais mon dieu de quoi j’ai l’air / Je sers à rien du tout / Et qui peut dire dans cet enfer / Ce qu’on attend de nous / J’avoue / Ne plus savoir à quoi je sers / Sans doute à rien du tout. » Enfin, Mylène Farmer peut prendre des vacances, à La Ferté-Allais, ainsi qu’aux Indes, pour un voyage plus promotionnel, au cours duquel elle se fait photographier par Marianne Rosenstiehl.

    Après quelques ajustements de dates, la tournée redémarre le 19 septembre à Grenoble pour quasiment trois mois. Ce marathon est épuisant pour Mylène et son équipe, et la pression est maximale. L’album du concert sort le 8 décembre (date de la final à Bercy), et la vidéo quelques mois après. Cette dernière, plus qu’une retranscription brute de live, est un véritable film réalisé par Laurent Boutonnat, tourné officiellement lors des deux dates bruxelloises de Mylène les 20 et 21 octobre. Remarquablement réalisé, il inaugure la conception qui sera celle de Mylène Farmer et Laurent Boutonnat d’offrir au public « le film du spectacle ». Entendez que ce long-métrage est retravaillé à partir de plusieurs dates (parfois avec des moments tournés « sans publics ») pour proposer une sorte de best-of, mais sans que cela ne soit trop visible. Du grand art ! A la fin du film, le cimetière qui constitue le décor du concert brûle intégralement… On casse tout avant de repartir encore plus fort !






    Rétrospection Ainsi soit-je... suite

    22/02/2007 20:59

    Rétrospection Ainsi soit-je... suite


    Pour fêter la fin de la tournée, Bertrand Lepage organise, en accord avec Polydor, un dîner au  cours duquel doit être remis à Mylène son disque de diamant certifié pour l’album Ainsi soit je…La soirée est une catastrophe, comme en témoignera Lepage des années plus tard : « J’avais décidé de faire un autre dîner après Bercy, toujours pour la presse et le métier. Un dîner magnifique de cinq cents personnes à l’Ecole des beaux-arts. On devait remettre à Mylène, puis à moi, un disque de diamant certifié. C’est là que tout a foiré. Je voulais quelque chose de trés star, de très solennel aussi, et Alain Lévy n’a pas joué le jeu. Il lui a donné le disque alors que tout le monde était le nez dans son assiette ! Il n’y avait aucune scénographie, aucune magie. Je ne pouvais pas accepter ça. Alors j’ai hurlé… et la soirée a tourné à l’horreur. » (Platine, n°19, mars 1995) Cette « crise » n’étant pas la première, Lepage est remercié par Mylène peu de temps après et c’est Thierry Suc, coproducteur du spectacle, qui le remplace dans le rôle du conseiller et manager, fonctions qu’il remplit encore aujourd’hui. Cette séparation avec Lepage, qui intervient sur les braises chaudes de l’énorme tournée, signe bel et bien la fin d’une époque. Mylène Farmer et Laurent Boutonnat créent en octobre la société Requiem Publishing, qui sera désormais l’éditeur des albums de la chanteuse. L’indépendance artistique et financière du tandem s’étoffe… Sophie Tellier disparaîtra également de l’entourage de Mylène après la tournée, pour continuer ses activités de danseuse et d’actrice.

    Deux singles sont tirés du live : « Allan » (avec en face B un inédit : « Psychiatric »), puis « Plus grandir », respectivement en février et mai 1990. Ils connaissent un succès mesuré, et sont plus des objets destinés aux nombreux fanatiques qui rendent désormais culte à la déesse Farmer en collectionnant, tout, partout, toujours et le plus possible…






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